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Restauration intérieur
La restauration du revêtement intérieur d’une malle :
L’intérieur d’une malle est toujours constitué de deux parties : le capot et la cuve. Le capot est la partie supérieure de la malle. Il est très souvent capitonné ou équipé de ruban pour maintenir des photos de famille et/ou protéger le contenu du bagage, une fois fermée. La cuve, partie inférieure de la malle, doit accueillir le contenu à transporter. Elle est généralement aménagée d’une série de châssis amovible, pour créer des étages de rangement. Plus le modèle est haut, plus on retrouve de châssis a l’intérieur.
Pour la restauration intérieure d’une malle, nous essayons au maximum d’utiliser des tissus semblables aux revêtements d’origine. Certaines toiles à motifs n’existant plus, nous recherchons constamment auprès de nos fournisseurs des toiles spécifiques pour l’entoilage intérieur de nos malles. Certains aménagements peuvent être effectués en fonction de l’utilisation du client, en essayant toujours de conserver la conception d’origine du bagage.
La restauration du capiton
Originellement conçu pour venir épouser et protéger le contenu de la malle, le capiton intérieur d’un bagage est rapidement devenu un signe distinctif de la malle de luxe de l’époque. Son utilisation a évolué, pour permettre aux clients de directement fixer des photos ou des épingles à l’intérieur de leurs bagages. Dès l’ouverture de leurs malles, ils devaient immédiatement se sentir chez eux.
Ces capitons étaient constitués d'une bande de coton fixée sur le capot, puis recouverte d'une toile satinée, tendue et cloutée à chaque extrémité. Des rubans de cotons étaient fixés sur cette toile et superposés parallèlement pour créer un motif de quadrillage. Les intersections étaient ensuite fixés à l’aide de clous de tapissier, pour créer un matelassage et faire apparaître le capitonnage. Un ruban plus épais venait cacher les bords et les différentes jonctions.
Il n’est pas rare aujourd’hui de retrouver au démontage, lors de la restauration de ces capitons, des épingles ou aiguilles, fixées par la propriétaire d’origine pour maintenir des étoffes dans sa malle.
L’entoilage de la cuve
La cuve d’une malle est généralement entoilée avec du lin beige ou un papier à motifs. Avant l’entoilage, une première toile très fine doit être collée sur l’ensemble de la cuve pour recevoir le revêtement final. Cette toile permettait de préparer un bon support sur le bois et d’absorber l’humidité de la colle utilisée.
Une fois le support préparé, la toile est mesurée, découpée et collée dans la malle. Une série de clous peuvent être ajoutés sur les bords, pour définitivement fixer le nouveau revêtement. Le capiton est constitué après l’entoilage de la cuve.