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Les malles bibliothèque Louis Vuitton
Les malles bibliothèque de chez Louis Vuitton
La malle pour l’Encyclopedia Britannica
En 1910, le défi est lancé par l’éditeur de l’Encyclopedia Britannica : offrir un écrin à la 11e édition composée de 21 volumes. Dès lors, Gaston Louis Vuitton propose son premier modèle dédié au transport de livres, pouvant contenir l’ensemble des ouvrages et limité à 1000 exemplaires. Ces malles mesurent 90cm de longueur, sont équipées de deux serrures sur chacun des côtés et d’une poignée sur le dessus du bagage. Elles étaient toujours recouvertes de toile monogramme.
La malle bibliothèque « idéale »
On retrouve en 1923 la première malle bibliothèque verticale. Contrairement à l’Encyclopedia Britannica, ce modèle présente les mêmes dimensions qu’une petite malle à chaussure. On remarque un aménagement particulier à l’intérieur, pour recevoir plus de 60 livres différents. Ces malles s’ouvrent comme le modèle « La Malle idéale » mais de façon verticale, avec les mêmes poignées éléphants sur chacun des côtés. Des supports en bois sont fixés sur l’un des côtés pour combler l’épaisseur de la poignée, une fois la malle présentée verticalement.
Un caisson plus large est ajouté par la suite pour ranger la machine écrire et les manuscrits.
La malle Ernest Hemingway
Un modèle pour les écrivains est présenté quelques années après, avec une toute nouvelle configuration. Souvent associé au célèbre écrivain américain Ernest Hemingway, ce modèle doit se déployer en deux parties pour accéder au contenu. Une fois présentée, cette malle Louis Vuitton propose un premier compartiment pour les livres, 6 autres compartiments pour l’encre et les outils d’écriture ainsi qu’un caisson dédié au rangement d’une machine à écrire et aux manuscrits. Seule la machine a écrire Corona Portable 3 peut être insérée dans ce caisson.
Hemingway déclarait en 1928 « j’ai appris à ne jamais tarir le puit de mon inspiration, à toujours m’arrêter quand il restait un peu d’eau au fond et à laisser sa source le remplir durant la nuit ». Gageons qu’il avait trouvé avec cette malle, le rangement idéal pour ordonner cette imagination.
Les autres modèles
On pouvait trouver à l’époque chez Louis Vuitton, des coffrets entièrement recouverts de cuir et aménagés pour recevoir une petite machine écrire. Ces boîtes étaient munies d’une poignée en façade et permettaient aux voyageurs/auteurs de transporter leur machine en toute sécurité.
Dans un format Vanity, Louis Vuitton proposait également dans les années 1970 «un petit coffre » pour transporter des livres. Grâce à sa façade basculante, le lecteur pouvait directement apercevoir la tranche des livres rangés dans son coffret.
On retrouvait aussi des malles beaucoup plus volumineuses, du même format que le modèle Stokowski avec une porte et une table amovible, pour porter la machine écrire et les différents rangements des manuscrits, livres, accessoires etc. Certains modèles étaient faits sur-mesure, en fonction des différents besoins ou exigence de l’écrivain. Des cachettes secrètes, des tiroirs fermés à clé.
Les Malles Louis Vuitton pour ranger les livres existent depuis le années 1910. Elles ont évoluées avec le temps et se sont toujours adaptées aux nouvelles exigences des clients. Elles sont aujourd’hui un témoignage important de l’art de vivre en 1900, pour citer Umberto Éco « Si dieu existait, il serait une bibliothèque ».