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Malle cabine Goyard c.1930
Exceptionnelle Malle cabine Goyard des années 1930, recouvertes de l'emblématique toile Goyardine monogramme et protégées par des bordures en lozine. On remarque que cette malle est conçue avec des bordures et des lattes largement plus épaisses. Ces renforts étaient appréciés des voyageurs à destination des états unis, car les voyages transatlantiques étaient réputés pour être particulièrement éprouvant pour les malles et bagages. Ces caractéristiques assuraient aux clients de retrouver leurs malles en bon état.
La malle est équipée de fermoirs et bijouterie en laiton estampillé E. GOYARD Ainé PARIS. On retrouve sur les deux crapauds un numéro de fabrication 523 ainsi que l’adresse du 233 rue St honoré sur la serrure centrale.
Le passage d’une sangle en cuir de renfort est prévu sous les lattes épaisses. On remarque une étiquette de l’hôtel LOCARNO à Milan, indiquant un voyage de la malle en Italie. Le fond du bagage est recouvert de zinc, pour protéger le contenu de la malle de l’humidité.
L’intérieur est propre, avec le capitonnage du capot permettant aux clients de fixer des photos et des lettres. Le fond de la cuve est légèrement marqué.
Très bon état : La malle est en superbe état, avec quelque marque sur la lozine extérieure. Parfait état de la toile extérieure. Capiton en bel état, avec le châssis d’origine pour ranger les vêtements.
Livraison sécurisée dans le monde entier, avec un emballage renforcé et une assurance. Un numéro de suivi vous est communiqué après la commande. (des frais de douane peuvent être ajoutés pour un envoi international)
France : 180€ / Europe : 380€ / Monde : 560€
Il ne fallait pas moins de trois tenues par jours pour un homme mondain lors d'un voyage en paquebot à cette époque, avec un même nombre d'ensemble renouvelés quotidiennement pour son épouse, quatre si l'on pratique la distinction entre robe de cocktail et robe de soirée, sans compter les panoplies sportives. Une croisière de cinq jours requiert une garde-robe étoffée qui mêle robe de mousseline, pour se rendre au spectacle, aux manteaux de fourrure indispensable par gros temps. Afin de rester dans un confort de qualité au milieu de bagages abondants, les compagnies transatlantiques s'entendent sur des mesures standartdisées qui adaptent au mieux malles et ameublements.
(Extrait du livre Goyard - Devembez )
LA TABLE BASSE, FORMAT CABINE
Ces malles ont disparu des catalogues de vente des maisons Louis Vuitton ou Goyard lorsque l'avion a supplanté les lignes de paquebots dans l'immédiate après-guerre. A défaut de voyager aujourd'hui avec ces malles cabine, leur format est idéal pour faire une table basse. Souvent protégée d'un verre, c'est l'assurance d'avoir une table peu commune, chargée d'histoire et symbole d'un art de vivre au début du XXeme siècle.