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Les Malles Chapeaux Louis Vuitton
Les Malles Chapeaux Louis Vuitton
Les Malles à Chapeaux de chez Louis Vuitton sont apparues vers les années 1875. A cette époque jusqu’aux années 1930, les hommes et femmes avaient tous un grand nombre de chapeaux à transporter avec eux. Quand nous achetons ces malles, souvent sorties du grenier et restées fermées depuis plus d’un siècle, il nous arrive de retrouver ces « couvre-chefs », si populaire à l’époque, rangés consciencieusement par le propriétaire d’origine.
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Pour les femmes
Les Malles à Chapeaux pour femmes étaient toujours aménagées d'une cage rubanée amovible, constituée de rubans tendus signées Louis Vuitton et cloutées sur une structure en bois. Ces cages considérées comme « Extra légère » étaient appelées « Cage Paradis » et pouvaient être proposées dans toutes les dimensions. Un châssis venait le plus souvent recouvrir cette cage pour ranger les casquettes ou quelques vêtements.
Les dimensions de la malle variées en fonction du nombre de chapeaux à transporter ; un petit bagage cubique suffisait pour le transport de quelques chapeaux, mais une malle haute aménagée était indispensable pour le transport de plus de 40 pièces.
Pour ces élégantes, le malletier avait l’habitude d’offrir des petites boîtes monogrammes contenant des rubans de fixation. Imaginez ces grands chapeaux en plume, solidement fixée dans une cage paradis grâce à ces rubans et protégée dans une Malle Louis Vuitton.
Pour les hommes
Les hommes ayant souvent moins de chapeaux à transporter que les femmes, on retrouve dans leurs Malles Chapeaux Louis Vuitton des dispositions presque toujours identiques.
Le modèle de weekend est aménagé de deux sangles de fixation permettant le maintien du canotier (chapeau de paille pour la campagne) directement dans le capot de la malle.
On retrouve dans la cuve un châssis amovible avec un emplacement circulaire pour maintenir le chapeau melon (pour la ville), et trois fixations tendues pour plaquer le chapeau haut de forme (pour les soirées) dans le fond du bagage.
Une fois fermée, cette petite malle contenait un chapeau de soirée retournée, avec un chapeau melon suspendu, bloqué grâce au chapeau canotier.
Ces petites malles étaient conçues pour assurer la sécurité des trois chapeaux différents utilisés par un homme en 1900. En fonction de sa sortie, l’élégant avait constamment sur lui le chapeau adapté.
La fin du haut de forme
Malgré un attachement profond pour le chapeau et une utilisation ultra généralisée dans toute l'Europe, les hauts-de-forme et chapeaux à plumes ont rapidement disparu des rues parisiennes dans les années 1930. Le fait de devoir se décoiffer de son chapeau à chaque entrée dans la voiture, devenait de plus en plus contraignant pour les passagers.
